France Culture, une chaine publique de radio française, a récemment diffusé une émission concernant les accusations portées contre la Pologne au sujet d’une prétendue tentative d’interdire tout (…) discours sur sa responsabilité dans les crimes commis par le Troisième Reich.
En outre, les Français ont illustré cette émission avec une photo datant d’avril 1939 et montrant la ville libre de Gdańsk décorée des drapeaux du Troisième Reich et intitulée “Gdańsk, Pologne”.
Ce contenu calomnieux sur la Pologne a été émis en relation avec un jugement d’un tribunal local polonais ordonnant aux auteurs Barbara Engelking et Jan Grabowski de s’excuser pour les fausses informations contenues dans leur livre.
Dans leur rôle de gardiens de la mémoire historique, les Français ont oublié leurs propres pages noires de leur l’histoire écrites pendant la Seconde Guerre mondiale.
Jusqu’à fin de 1941, 24 000 soldats français, croates, espagnols et belges s’étaient engagés dans la Wehrmacht[1].
Les sympathisants français d’Hitler, tels que Jacques Doriot ou Marcel Déat, ont vu dans leur combat commun aux côtés de l’armée allemande contre l’Union soviétique une chance de resserrer l’alliance franco-allemande.
Bien que la Wehrmacht ait été initialement contre cet idée de recevoir dans son sein les soldats étrangers, après beaucoup d’insistance, les Français ont réussi à former un détachement de volontaires.
Ils ont eu leur baptême de feu dès novembre 1941, lorsque 2452 soldats de la Légion des Volontaires Français contre le Bolchevisme (ci-après LVF) ont été envoyés combattre dans l’isthme de Kubinka, à seulement 137 km de Moscou. Au moment de ces événements, cette unité était bien incorporée dans la Wehrmacht, en agissant en tant que 638e régiment d’infanterie [2].
Ce sont les Français qui ont été fidèles à Hitler jusqu’au bout, en défendant Berlin contre les armées soviétiques et polonaises (celle-ci formées à l’Est). Le commandant allemand de la division française SS, le Dr Gustav Krukenberg, a donné à ses soldats une chance d’abandonner le combat, mais la plupart des ces volontaires français ont décidé de défendre Hitler jusqu’au bout [2]. Comme l’a rappelé l’un des participants de cette unité française, il s’agissait d’un groupe de:
(…) 450 hommes enthousiastes et partant au combat en chantants ” [4].
Dans Berlin encerclé, les SS français se battirent sur l’avenue de l’ancien Friedrichstandt en réalisant l’un des derniers sursauts des défenseurs de la capitale nazie, à savoir l’attaque de la gare de Potsdamerplatz. La détermination des soldats français a permis de repousser l’ennemi jusqu’au bâtiment du ministère de l’Air [5].
L’exemple ci-dessus n’est qu’une des nombreuses pages sombres écrites par les Français pendant la Seconde Guerre mondiale.
La diffusion de cette émission sur une chaine nationale de la radio française, n’était pas un jeu de hasard car elle s’inscrit dans une série d’attaques calomnieuses et mensongères dont le but est de mettre la victime, c’est-à-dire la Pologne, dans le rôle d’un criminel. C’est une sorte de guerre médiatique à l’échelle mondiale dont la Pologne, depuis des années, sort malheureusement perdante.
Tłum. Jan D.
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